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Fonction cardiaque et trouble de stress post-traumatique : une analyse de la littérature et d’une étude de cas

Il existe actuellement très peu de recherche sur les patients atteints de trouble de stress post-traumatique (TSPT), ou sur les personnes qui occupent des emplois stressants. La présente étude a été conçue dans le but de présenter un bilan de la littérature existante sur le TSPT et la fonction cardiaque, afin de donner un aperçu des avantages de suivre la fonction cardiaque des premiers intervenants et des membres de la sécurité publique (PSP). Les chercheurs ont aussi effectué une étude de cas sur l’utilisation du suivi cardiaque auprès d’un participant dans un milieu hospitalier à niveau de pression élevé, afin d’illustrer l’impact qu’ont les événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (ÉPTP) sur la fonction cardiaque. Les résultats de l’analyse de la littérature indiquent qu’il existe peu de recherche sur la fonction cardiaque et le TSPT ou les symptômes connexes, et qu’il y a de nombreuses différences entre les quelques études pertinentes. La littérature existante suggère que le cœur est affecté par un stress continu qui peut potentiellement entraîner un TSPT. Les résultats de l’étude de cas servent de nouvelle « validation du principe » voulant que les changements à la fonction cardiaque pourraient se produire lors d’exposition à des facteurs de stress professionnel. Les résultats de la présente étude suggèrent que le suivi cardiaque non invasif peut être utilisé pour permettre d’identifier les changements cardiaques causés par les expositions à des ÉPTP. Les expositions à des ÉPTP et à d’autres facteurs de stress cumulatifs peuvent entraîner des problèmes chroniques de santé mentale, y compris le TSPT et d’autres blessures de stress post-traumatique (BSPT). Par conséquent, la détection précoce de dysfonction cardiaque pourrait potentiellement servir de mesure proactive de la santé mentale.

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Dysautonomie cardiaque et troubles de variabilité de la fréquence cardiaque parmi les cadets de la GRC

L’étude en cours a examiné les anomalies de la réponse automatique du cœur parmi les cadets suivant le Programme de formation des cadets (PFC) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Le terme dysautonomie cardiaque fait référence aux changements aux fonctions cardiaques et corporelles en réaction au stress ou à d’autres stimulants externes ; par exemple, le rythme cardiaque élevé. Des cadets ((n = 157) ont reçu des vêtements intelligents, à porter durant leur formation, équipés d’un électrocardiogramme (ECG) et d’un moniteur de la fréquence cardiaque. La technologie portable des vêtements a suivi 31 différents facteurs de variabilité de fréquence cardiaque. Les participants ont aussi été évalués pour plusieurs troubles de santé mentale, à l’aide de mesures d’autoévaluation. Les résultats de l’étude ont montré que les cadets de la GRC participants avaient une excellente santé cardiaque dans l’ensemble et ont indiqué d’importantes différences potentielles entre les cadets qui avaient obtenu un résultat positif de trouble de santé mentale, et ceux qui n’en avaient pas obtenu. Les cadets qui ont obtenu un résultat positif du Trouble d’anxiété caractérisé (TAC) ont montré une altération de la réponse autonomique du cœur, basée sur un facteur clé. Les résultats actuels fournissent une référence importante pour la future recherche en matière cardiaque auprès des cadets et des membres actifs. Les résultats peuvent également informer la recherche future sur les indicateurs biologiques de problèmes de santé mentale chez les policiers et les facteurs de risque de maladies cardiaques ou de décès.

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Traits de personnalité des cadets de la Gendarmerie royale du Canada qui entament le Programme de formation des cadets

Il est essentiel de choisir les recrues de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui présentent les traits de personnalité associés à une performance positive au travail et à une résilience mentale ; pourtant, on en connaît très peu à propos des personnalités des cadets qui entrent au Programme de formation des cadets. La présente étude est la première connue qui applique une mesure de la personnalité appelée l’Inventaire de personnalité HEXACO Révisé, afin d’analyser les traits de caractère des cadets et de les comparer à ceux de la population générale, entre les groupes sociodémographiques. Les résultats ont démontré des différences entre les 772 cadets et la population générale sur plusieurs traits de personnalité, ainsi qu’entre les cadets et les cadettes. On a aussi observé des différences entre les traits de personnalité des cadets basés sur des facteurs, comme l’âge, l’éducation et la province de résidence. Les cadets ont aussi présenté des traits de personnalité qui pourraient être considérés comme étant idéals pour un agent de la GRC. Le test HEXACO a également fourni des informations supplémentaires et plus détaillées concernant les traits clés de personnalité, ce qui pourrait offrir des pistes valables pour les processus de recrutement et de sélection.

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Connaissances en santé mentale, stigmatisation et intentions d’utiliser les services, chez les cadets de la GRC

Dans l’exercice de leurs fonctions, les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont souvent exposés à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (ÉPTP), qui contribuent au développement des blessures de santé mentale. Dans une étude récente, environ la moitié des membres participants de la GRC ont obtenu un résultat positif pour un, ou plus d’un, trouble de santé mentale, soit approximativement cinq fois plus que la population générale au Canada. Les données suggèrent que l’activité physique peut contribuer à réduire l’anxiété, avoir un effet antidépresseur et tamponner l’impact du stress ; cependant peu de recherches examinent actuellement l’impact de l’activité physique sur la santé mentale du PSP. La présente étude évalue le lien entre l’activité physique et les symptômes de troubles de santé mentale chez les cadets, tout au long du Programme de formation des cadets (PFC). Les cadets qui ont brûlé en moyenne plus de calories par jour ont constaté une plus grande baisse des symptômes d’anxiété, de dépression, de stress post-traumatique, et de trouble d’usage de l’alcool. L’exercice physique semble être un moyen accessible, acceptable et efficace de soutenir la santé mentale des cadets. Il faut effectuer davantage de recherches portant sur les bienfaits possibles de l’activité physique à soutenir la santé mentale des membres actifs de la GRC, notamment d’atténuer les symptômes liés au stress opérationnel et aux ÉPTP.

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Effet prophylactique de l’activité physique sur les symptômes de trouble de santé mentale des cadets de la Gendarmerie royale du Canada durant leur formation.

Dans l’exercice de leurs fonctions, les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont souvent exposés à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (ÉPTP), qui contribuent au développement des blessures de santé mentale. Dans une étude récente, environ la moitié des membres participants de la GRC ont obtenu un résultat positif pour un, ou plus d’un, trouble de santé mentale, soit approximativement cinq fois plus que la population générale au Canada. Les données suggèrent que l’activité physique peut contribuer à réduire l’anxiété, avoir un effet antidépresseur et tamponner l’impact du stress ; cependant peu de recherches examinent actuellement l’impact de l’activité physique sur la santé mentale du PSP. La présente étude évalue le lien entre l’activité physique et les symptômes de troubles de santé mentale chez les cadets, tout au long du Programme de formation des cadets (PFC). Les cadets qui ont brûlé en moyenne plus de calories par jour ont constaté une plus grande baisse des symptômes d’anxiété, de dépression, de stress post-traumatique, et de trouble d’usage de l’alcool. L’exercice physique semble être un moyen accessible, acceptable et efficace de soutenir la santé mentale des cadets. Il faut effectuer davantage de recherches portant sur les bienfaits possibles de l’activité physique à soutenir la santé mentale des membres actifs de la GRC, notamment d’atténuer les symptômes liés au stress opérationnel et aux ÉPTP.

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Suivi quotidien de la santé mentale des cadets de la GRC

L’autoévaluation des symptômes de trouble de santé mentale en suivant ses pensées, ses sentiments, et ses comportements est un aspect intégral de plusieurs thérapies, et peut aider à réduire la gravité des symptômes de trouble de santé mentale. La présente étude examine la pratique de suivis quotidiens autonomes parmi les cadets de la Gendarmerie royale du Canada qui suivent le Programme de formation des cadets. L’étude évalue si suivre quotidiennement la santé mentale serait possiblement associé à des améliorations des symptômes de trouble de santé mentale. Les participants ont répondu à des questionnaires autodéclarés chaque jour et ont procédé à des évaluations des symptômes liés à de nombreux troubles de santé mentale. Les données démographiques comme le sexe, l’état matrimonial, et l’éducation ont aussi été examinées. Les chercheurs ont découvert que les cadets qui avaient répondu à un plus grand nombre de sondages quotidiens ont rapporté moins de symptômes liés au trouble de l’usage d’alcool, au trouble d’anxiété généralisée, au trouble dépressif caractérisé, au trouble panique et au trouble de stress post-traumatique. Les résultats actuels indiquent qu’un suivi quotidien de la santé mentale pourrait s’avérer être un outil accessible afin de soutenir la santé mentale des membres de la GRC, tout au long de leur carrière.

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Santé mentale des membres de la Gendarmerie royale du Canada au début du Programme de formation des cadets

Une forte proportion des agents actifs (50,2 %) de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) obtiennent un test positif pour un, ou plus d’un, trouble de santé mentale. Les problèmes de santé mentale au sein des membres actifs ont traditionnellement été attribués au dépistage insuffisant des recrues, pourtant on en connaît vraiment peu sur la santé mentale des cadets. La présente étude est la première qui évalue l’état de santé mentale des cadets de la GRC qui entament le Programme de formation des cadets, et compare leur santé mentale à celles de la population générale et des membres actifs de la GRC. Les résultats de l’étude en cours montrent peu de différences entre les cadets en fonction des facteurs sociodémographiques, et indiquent que les cadets présentent un taux de prévalence plus faible de symptômes de troubles de santé mentale que le grand public, et beaucoup plus faible que les membres actifs de la GRC. Les résultats s’opposent aux notions qu’un dépistage plus rigoureux de la santé mentale des cadets réduirait la prévalence des troubles de santé mentale chez les membres actifs de la GRC. Afin de comprendre les répercussions considérables du service sur la santé mentale des membres de la GRC, la recherche centrée sur les cadets est essentielle.

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Facteurs de risque putatif et de résilience chez les cadets de la Gendarmerie royale du Canada

La présente étude représente la première tentative pour évaluer si les cadets de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) font face intrinsèquement à un risque plus élevé de développer des problèmes de santé mentale. Les chercheurs ont évalué les cadets qui entraient au Programme de formation des cadets pour des variables de risque et de résilience antérieurement associées à des problèmes de santé mentale. Les chercheurs ont ensuite comparé les résultats des cadets aux données de jeunes adultes de populations générales. Les résultats ont démontré que les cadets avaient obtenu des scores plus faibles sur les variables de risque associées aux problèmes de santé mentale, et des scores plus élevés sur la résilience associée à la force mentale, comparativement à la population générale. Les résultats de l’étude en cours indiquent que la prévalence plus élevée de problèmes de santé mentale chez les agents actifs de la GRC n’est pas liée à des vulnérabilités psychologiques inhérentes. Les problèmes de santé mental parmi les membres de la GRC seraient plutôt liés aux expositions fréquentes à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique et à d’autres facteurs de stress, indiquant que les membres de la GRC ont besoin de suivis continus et de soutiens permanents, tout au long de leurs carrières.

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Exposition à des événements potentiellement psychologiquement traumatisants chez les nouveaux cadets de la Gendarmerie royale du Canada

L’exposition à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (ÉPTT) dans l’exercice de leurs fonctions pourrait expliquer les taux élevés de problèmes de santé mentale au sein de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), mais il se peut aussi que les expositions aux traumatismes avant le service aient aussi un impact. Pourtant, on en connaît vraiment peu sur les expositions aux ÉPTT et sur la santé mentale des nouvelles recrues. La présente étude a été conçue pour fournir les premières évaluations des expositions aux traumatismes parmi les cadets de la GRC qui entament le Programme de formation des cadets (PFC). Dans le cadre de la plus vaste Étude de la GRC, les participants ont répondu à un sondage évaluant l’exposition à 17 différents types d’ÉPTT. Ceci a été comparé aux données antérieures de la population générale, d’autres membres du personnel de la sécurité publique au Canada (PSP), et des membres actifs de la GRC. Les cadets ont rapporté être exposés plus souvent et à plus de différents types d’ÉPTT que la population générale, mais beaucoup moins que les membres actifs de la GRC et d’autres membres du PSP. Les accidents graves de la route, les agressions physiques, et les morts accidentelles subites ont été déclarés comme étant les « pires » événements traumatisants, et on a constaté qu’ils sont tous associés aux troubles de santé mentale. Cependant, malgré avoir vécu un pus grand nombre de traumatismes que la population générale, les cadets semblent avoir une santé mentale plus saine, et ces expériences pourraient les avoir motivés à choisir une carrière dans les corps policiers. Les taux élevés de blessures de stress post-traumatique au sein des membres actifs semblent être le résultat du service, et non des expositions aux traumatismes vécus avant de se joindre à la GRC.

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Idées suicidaires, plans et tentatives chez les nouveaux cadets de la Gendarmerie royale du Canada

Un grand nombre de membres de la GRC souffrent de Trouble de stress post-traumatique (TSPT) ou d’autres troubles de santé mentale qui peuvent, à leur tour, augmenter leur risque de décès par suicide.
La présente étude est la première à examiner la prévalence des idées suicidaires (penser au suicide) et
des comportements suicidaires (plans et tentatives) parmi les cadets de la GRC. Les cadets qui participent volontairement à l’étude ont passé des entrevues cliniques et répondu à un sondage portant sur les données démographiques. Les données ainsi obtenues ont été comparées à celles des membres actifs de la GRC, ainsi qu’à celles de la population générale.
Les données ont montré une prévalence plus élevée d’idées suicidaires et de plans chez les membres actifs de la GRC que parmi la population générale et les cadets, ainsi que des niveaux très faibles d’idées et de comportements suicidaires parmi les cadets. Des études antérieures ont aussi démontré que l’état de santé mentale des cadets était très bon. Les taux plus élevés d’idées et de comportements suicidaires déclarés par les membres actifs de la GRC semblent suggérer que les facteurs de stress professionnel ont un impact plus important sur leur santé mentale.
Voilà pourquoi il est important de comprendre la prévalence des idées et des comportements suicidaires chez les cadets, et ce, au moment où ils entament leur formation. À partir de maintenant, davantage de recherche permettra de mieux comprendre les changements négatifs qui se produisent sur la santé mentale, et d’en connaître les raisons.

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Santé mentale et soutien social chez les cadets de la Gendarmerie royale du Canada

Les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont souvent exposés à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique qui les mettent à un risque plus élevé de troubles de santé mentale. Le soutien social est un facteur essentiel à la protection d’une bonne santé mentale. Pourtant, on en connaît peu sur la relation entre le soutien social et les symptômes de trouble de santé mentale parmi les cadets. L’étude en cours fournit les premières évaluations du soutien social dont profitent les cadets lorsqu’ils entament le Programme de formation des cadets. Les résultats contribuent à expliquer comment le soutien social peut changer au cours de la carrière des membres de la GRC, et comment ces changements peuvent avoir une incidence sur leur santé mentale. Les cadets ont rapporté des niveaux de soutien social comparables à ceux de la population générale, et plus élevés que ceux des membres actifs de la GRC. Les cadets qui ont rapporté des niveaux plus élevés de soutien social étaient moins susceptibles d’obtenir un résultat positif pour un trouble de santé mentale comme le Trouble d’anxiété généralisée, le Trouble d’anxiété sociale et le Trouble panique. Les résultats suggèrent que le soutien social parmi les membres de la GRC diminue durant le service, augmentant ainsi le risque de développer des problèmes de santé mentale. Les résultats appuient les recommandations proposant qu’afin de mieux protéger leur santé mentale, les cadets et la GRC bénéficieraient d’entretenir continuellement des relations sociales qui apportent du soutien.

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L’étude de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) : protocole d’étude pour une enquête prospective des facteurs de risque et de résilience en santé mentale

Durant leur carrière, les membres de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sont régulièrement exposés à des événements potentiellement traumatisants, qui peuvent entraîner des blessures de stress post-traumatique (BSPT). Plusieurs membres souffrent de Trouble de stress post-traumatique (TSPT) et on estime qu’environ la moitié des membres de la GRC subissent une ou plus d’une blessure de santé mentale. Peu de recherche existe sur les moyens de mieux protéger la santé mentale des membres. L’Étude de la GRC sur 10 ans fait partie des efforts concernés visant à réduire la fréquence et l’impact des BSPT et à améliorer l’accès à des traitements efficaces pour les membres. Cet article décrit comment l’Étude de la GRC développera et examinera les compétences enseignées aux cadets afin de réduire les BSPT. L’Étude de la GRC évalue les participants, avant, durant et après leur formation à la GRC, ainsi que tout au long de leurs dix premières années de service. Nous anticipons que les résultats de cette étude à grande échelle fourniront des pistes importantes permettant d’améliorer la santé mentale des membres de la GRC, et de tout le personnel de la sécurité publique.